Berzingue, 2015
Peinture en spray, fusain et pierre noire sur papier collé sur macule lithogaphique
66 x 50 cm
Hulk, 2015
Bande-dessinée découpée, collée sur macule lithogaphique
50 x 66 cm
Elle #6, Elle #8, 2014
Oil paint stick, pastel et gesso sur page de magazine, contrecollée sur papier
39,5 × 32 cm
Collections privées, France
Gros nez 1, 2015
Peinture en spray sur bande-dessinée découpée et papier
47 x 34 cm
Gros nez 2, 2015
Peinture en spray sur papier et carton
48 x 36 cm
Rocailles 1, Rocailles 2, Rocailles 3, 2013
Céramique émaillée
10 x 10 x 10 cm (x2), 10 x 20 x 10 cm
Collections privées, France
Passages (mon doigt), 2012
Céramique
30 x 10 x 10 cm, 15 x 10 x 10 cm
Dodécaphonies 4, Dodécaphonies 8, 2013
Gouache, crayon, encre, fusain, pastel, graphite, feutre, glue pailletée, surligneur, correcteur Tipp-Ex, stylo sur papier marouflé sur bois, encadré
102 × 144 cm
Champignons, 2015
Fusain, pierre noire et crayon sur papier
44, 5 x 32, 5
Grosse bouffe, 2015
Oil paint stick, pastel et papier coloré sur macule lithogaphique
41,5 x 41,5 cm
Collection privée, France
Présentant un ensemble de dessins et de céramiques récents de Benjamin Hochart, Cannibale est une exposition pleine de monstres. Figure et notion au cœur du travail actuel de l’artiste, le monstre et le monstrueux s’y retrouvent partout pour peu qu’on y prête suffisamment attention et qu’on aille au-delà de sa facture abstraite et de son apparente harmonie.
Ses grands formats saturés de couleurs, de traits et de matières figurent des paysages post-nucléaires (Dodécaphonies). Déflagrations et explosions chromatiques s’y entrechoquent pour rebondir ailleurs et sous d’autres formes et formats, dans un recyclage et une transformation permanente. Champignons atomiques (Berzingue), concrétions hérissées (Rocailles), femmes sans visage (Elle), chez Benjamin Hochart, la métamorphose est partout à l’œuvre. Les motifs se succèdent, ricochent d’une pièce à l’autre, les œuvres se dévorant presque, comme cannibales.
The Drawer, février 2015